LES AUTORITÉS N’ONT AUCUNE PREUVE DE L’EFFICACITÉ DU VACCIN CONTRE LA ROUGEOLE

Et par le fait même, de probablement tous les autres.

En effet, lors de l’ « épidémie » de rougeole qui a affligé le Québec l’hiver dernier (51 cas, zéro mort), les autorités ont alors répété ad nauseam que le vaccin était « efficace à 95% ». On a déjà entendu cela quelque-part.

Nous avons alors demandé à l’INSPQ, via la loi d’accès à l’information (dossier 2023-2024.601), de nous fournir les études aléatoires en double aveugle contre placebo qui le prouvent.

Stupeur (mais en fait non) : l’INSPQ nous a répondu qu’il « ne détient pas les études aléatoires en double aveugle contre placebo et INDÉPENDANTES qui permettent au comité (le Comité sur l’immunisation du Québec, ndlr) de recommander ce vaccin ». Gênant pour cet organisme qui se prétend être la « référence en matière de santé publique au Québec ».

Rappelons qu’autorités, experts et médias exigeaient ce genre d’études pour l’hydroxychloroquine par exemple. L’INSPQ en est réduit à nous inviter à formuler la demande au Comité consultatif national de l’Immunisation (CCNI) qui dépend de l’Agence de santé publique du Canada… et qui avait notamment recommandé de recevoir une dose d’injection ARNm tous les 90 jours.

Tout cela n’est pas sérieux et prouve que M. Boileau, le chef de la santé publique du Québec, n’a absolument aucune preuve de ce qu’il avance quand il affirme que le vaccin contre la rougeole est efficace à 95%. Il ment donc en pleine face à la population.

Normalement, cela devrait être un énorme scandale. Il devrait démissionner et les fondations de l’INSPQ devraient trembler. Mais il ne se passe bien sur rien.

Ce soir, Radio-Canada offre de la pizza aux gens à l’UQAM pour comprendre pourquoi on ne la croit plus. Il pourrait être bon de traiter la question. N’est-il pas du devoir de tout bon journaliste de se questionner un minimum?